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Ce minerai, tiré de la mine ainsi que le bois et le charbon de bois, était transporté dans des sacs à Rainville à dos de petits chevaux appelés « hurtus » ou vulgairement « Chevaux de sacs » (ce cheval aurait disparu à la fin du 19° siècle). A.Desloges, dans son ouvrage les Forges de Normandie (1909), leurs rend hommage dans ses notes « le défilé de ces petits chevaux a procuré à l’auteur (A.Deloge ) quelques bons moments ; le lecteur voudra bien lui permettre d’en évoquer ici le souvenir ».
Ils vivaient en semi liberté, en bande de 300 environ (non sans faire quelque dégâts sur les feuillus) dans les forêts environnantes (avec l’autorisation des Barons) ; au matin, les conducteurs allaient les quérir par dix, quinze ou vingt et les attelaient.
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Cheval de Sac
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Le premier était monté et les autres suivaient en file indienne, il n’y avait pas beaucoup de chemins praticables et des transports par chariots auraient défoncé totalement les voies de communication ; à ce propos, ont été retrouvés des documents concernant un procès fait par le Baron de Longny à son Maître de Forges qui disait-il détruisait le chemin du château avec ses charrettes de transport lors des voyages effectués entre la forge de la Madeleine Bouvet et Beaumont. C’est d’ailleurs certainement la raison pour laquelle, plus tard, fut déplacée la Fenderie qui était, auparavant, en place au Moulin de Vaugelay pour l’installer aux abords de la Forge de Beaumont dans un ancien Moulin à Tan.
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